
Retour à BR et à la compétition samedi pour nos Azur et Or mis au repos forcé par un arrêté municipal dans la capitale des chemins de St Jacques…
Bien que nous jouions la 17ème journée du championnat 2024-25, le Sporting compte toujours 2 matchs de retard. Et pas des moindres : un déplacement le 1er février à Cannes, club en pleine bourre et Le Puy, bien plus tard.
En attendant, c’est Jura Sud Foot, une équipe que l’on a connu plus à la fête. Classé 12ème avec 18 points en 16 rencontres, ce groupe est en quête d’un second souffle. Habitué à jouer les troubles-fêtes ou se mêler aux prétendants à l’accession, cette saison, quelque chose a du mal à prendre. Est-ce lié au vrai/faux départ de son coach Valentin Guichard annoncé à Toulon ? Le nombre conséquent de blessés et suspendus ? Une faible profondeur de banc ? Une chose est certaine, JSF est une équipe capable même réduite à 10, de revenir au score face au RCP Grasse, actuel dauphin du championnat.
Quid du Sporting ?
Les plus optimistes regardent le classement : nos Jaunes et Bleus sont 8ème avec 21 points et ces fameux matchs en moins. Le calcul est vite fait dans leur tête : 2 matchs = 6 points possibles ; 21+6 = 27, tu es dans la course à l’accession.
D’autres dont je fais partie, regardent ce championnat avec beaucoup de recul, sans grande passion. Tout en pensant à « la chatte à Claude » : et si ce Sporting y parvenait ? Je me questionne souvent quand je pense à ce Sporting qui m’a tant fait vibrer : serais-je heureux ? Serais-je fier ? La flamme reviendrait-elle ? Je n’en sais rien et pour l’heure, je n’y crois pas. Je ne comprends pas toujours le recrutement. Je ne comprends pas tous ces mouvements ; je ne sais pas pourquoi le club ne parle pas du départ de Marco Miglioli (recruteur), du passage éclair de Dossou ; et j’en passe (?).
Le résultat de samedi compte bien moins que ce que pourrait être ce club si l’Union Sacré avait été une volonté vraie ; si les supporters étaient respectés ; que la fameuse identité toulonnaise était encore la valeur fondatrice. Tous ces critères de « vieux » ne seraient guère importants si le Sporting était en capacité d’attirer de la jeunesse dans ses tribunes. Une jeunesse qui porterait et transformerait l’ADN Azur et Or. Mais même ça, n’existe pas ; n’existe plus.
Alors samedi, je regarderai le match soit en tribune soit sur le net. Ou peut-être, ne me contenterais-je que de regarder le score final. Évidemment, je serai présent dimanche pour débriefer la rencontre avec mes potes. Parce que c’est la seule dernière chose vraie made in SCT qu’il me reste et à laquelle je tiens encore.
Alors RDV quelque part samedi pour ce fameux match face à Jura Sud ; RDV dimanche pour le #debrifavif. Prenez soin de vous.
Nicolas
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