Après un week-end de pause et une quinzaine dédiée à la remise à l’endroit des têtes, le Sporting se déplace à Chasselay pour y affronter GOAL FC.
S’il y a une rencontre dont je me méfie particulièrement, c’est bien celle-ci. Après des semaines de tergiversations, l’été dernier, la relégation de GOAL FC est confirmée. Pour protester, le club refuse de jouer son 1er match puis est ensuite sanctionné de nombreux points pour des faits jugés peu catholiques (ben quoi ? C’est Pâques bientôt). De fait, l’équipe se retrouve engluée au fond du classement et la tête à l’envers.
Sauf que depuis début 2025, le club de l’ancien toulonnais Loïc Dufau a repris du poil de la bête et peut croire au miracle. Sur les 10 derniers matchs, ce sont 5 victoires (dont 2 faces à des clubs varois) ; 2 nuls et 3 défaites. Là où Toulon offre la stat. suivante : 4 victoires ; 2 nuls et 4 défaites.
Tout le monde sur le pont…
En conférence de presse, est annoncé que tout le groupe est quasi au complet et que de fait, tout le monde pourra postuler au voyage en Rhône Alpes. Avec quel état d’esprit et quelle motivation ? S’il est difficile d’affirmer que sans un déluge nous ayant offert un match de waterpolo, le Sporting aurait emporté le derby face à l’Etoile ; on peut espérer un changement de mentalité.
En effet, ces derniers temps, il a manqué quelque chose à ce groupe Azur et Or. Peut-être de la cohérence ; peut-être de la cohésion mais surtout, de la concentration. Sinon, comment expliquer les errements défensifs ? Manque de qualité ? Je n’y crois guère. Je ne peux croire que des joueurs ayant excellé avec Aubagne ou Marignane aient pu, devenir mauvais en quelques mois. Des carences défensives collectives ? Sans doute. Si certains ne trichent pas, d’autres semblent avoir perdu le goût de l’effort. A quelques semaines de la fin du championnat et sous couvert de vouloir poursuivre l’aventure sous le ciel de Bon Rencontre, ceux-la feraient bien de changer de braquet pour revendiquer une potentielle reconduction de contrat.
Et nous dans tout ça ?
Et nous pauvres supporters ? Nous les gagas, les passionnés qui voyons la lumière décliner, s’éteindre : que pouvons-nous espérer pour connaitre un minimum le frisson d’ici le 18 mai ? Une victoire face à un mal classé ? Une multitude de points engrangés sur les 7 prochaines rencontres ? Pas du tout sûr que ça suffise. La cassure ne cesse de s’accentuer et ça n’est pas le discours de l’actionnaire majoritaire au soir du 22 mars lors de la réception d’après-match ou son interview lunaire évoquant le PSG qui permettront de connaitre enfin, vraiment, l’union sacré… D’ici là, bon match.
Nicolas
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