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Roger Baltimore : On était des guerriers, avec l’esprit Toulonnais, on avait peur de personne !

Les Interviews du Musée du Sporting Toulon

Débarqué de sa Guadeloupe natale au milieu des années 70 pour effectuer son service militaire sur la rade, il arriva un peu par hasard au Sporting pour, finalement, y rester 6 saisons. Il porta à près de 140 reprises le maillot frappé de la rascasse sur tous les terrains de deuxième division.

Ce milieu récupérateur endurant, doué d’une belle technique sans être maladroit dans la dernière passe, laissera un bon souvenir au pied du Faron. Aujourd’hui, c’est avec Roger Baltimore que le Musée vous propose de passer un moment.

ROGER, POURQUOI AVOIR CHOISI LE SPORTING ?

Je suis arrivé des Antilles pour atterrir à Toulon, au cinquième dépôt, dans la Marine Nationale. Je suis allé voir Mr Duval pour jouer au Sporting. J’ai commencé avec les amateurs et après, j’ai rejoint la section professionnelle. J’ai signé un contrat de stagiaire pro en 1974 et l’année suivante, mon premier contrat.

QUEL JOUEUR DU SPORTING T’A LE PLUS MARQUE ?

Il y en a eu plusieurs, et même si nous étions un groupe très soudé avec de multiples qualités, il m’en ressort trois.

Pépé Ramirez, qui était d’une grande technicité et avec un pied gauche magique. Patrick Storaï, qui savait tout faire et Saar Boubacar, qui était un buteur hors pair.

Mais, je le redis, on avait des joueurs de qualité dans toutes les lignes. On aurait pu jouer en première division avec l’équipe que l’on avait.

UN SOUVENIR, UNE ANECDOTE SUR TON PASSAGE A TOULON ?

Une anecdote, non pas vraiment. Mais j’ai le souvenir que l’on formait un vrai groupe. On se retrouvait dans les endroits tous ensemble. On se chamaillait, se charriait, mais on était soudés ! On était solidaires, tous ensemble. On était des guerriers, avec l’esprit Toulonnais et même si je n’étais pas d’ici, ils m’avaient donné cet esprit ! On avait peur de personne.

UN MATCH EN PARTICULIER ?

Ah oui, un match à Sète. On jouait la montée contre une équipe accrocheuse, dure, méchante. Et Saar Boubacar marque à la 90ème minute un superbe but dans un angle fermé et on gagne 1 à 0 là-bas. Le match avait été dur, physique, rude.

Sûrement un des matchs les plus difficiles de ma carrière. On avait rendu coups pour coups. Et puis, finalement, nous n’étions pas montés…

EN QUELQUES MOTS, SI TU DEVAIS RÉSUMER TON AVENTURE TOULONNAISE :

J’ai bien été formé au Sporting, avec les gens que j’ai côtoyé ici. Cela m’a servi pour la suite de ma carrière. Toulon est devenue une ville que j’aime, avec un public qui a toujours été chaud. D’ailleurs, beaucoup avaient peur de venir y jouer. J’ai déposé « mes ballots » ici il y a longtemps et même si je vis au Gabon maintenant, Toulon est ma ville préférée et je prends plaisir à y revenir.

QUE DEVIENS-TU ?

Je vis à Port-Gentil au Gabon et j’ai une petite entreprise « BMS Gabon » (Baltimore Multi-Services), qui fait de la logistique.

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Via
Le Musée du Sporting Toulon

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