Le dernier déplacement de la saison va se dérouler du côté du forez face à Andrézieux, une équipe qui avait quelques ambitions cette saison mais qui a dû batailler pour se maintenir, avec un changement de coach il y a quelques semaines et ayant validé leur place en N2.
Les toulonnais ont assuré l’essentiel bien avant l’échéance ; ce qui donne une sensation en 2 temps :
- en 1, le fait de ne pas trembler d’une relégation, une première depuis 4 saisons d’affilées, hormis la parenthèse de la saison Covid entre temps (arrêtée après 9 matchs), apparait comme une véritable progression.
Bémol, le fait de n’avoir jamais joué les premiers rôles et finir la saison sans véritable enjeu donne un goût de monotonie et d’un certain abattement ;
- ne plus vibrer, année après année pour notre club qui ne progresse pas et ne propose pas de projet lisible et ambitieux ; à la mesure de l’histoire du club et de la taille de la ville, démobilise et plombe l’atmosphère. Il faudra montrer bien autre chose pour que le public, abattu et amorphe, ne suive.
Le gros succès populaire obtenu par les supporters pour la journée de l’anniversaire du club prouve que la flamme est toujours là malgré les déboires ; la bâche de soutien des parisiens lors de la demi-finale en Champions League démontre que le Sporting jouit toujours d’une aura sur le plan national, elle donne un peu de fierté là où le club nous en prive.
Beaucoup de blessés et de joueurs indisponibles pour ce match qui s’annonce délicat à aborder. Renforcer la réserve est une priorité mais encore une fois, le Sporting a semble-t-il laissé passer sa chance de ce côté-là aussi, bien dommage, c’eut été une excellente chose pour le club.
Ne pas perdre serait un bon point dans ce match sans enjeu. Aux joueurs de respecter le foot et leur club en évitant de se prendre une valise, ça fait toujours tache, même si on en est plus à ça prêt…
Manu
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