L’un des derbies varois se joue ce samedi à BR entres 2 clubs aux dynamiques enrayées…
Je pourrais verser dans le sensationnalisme mais est-ce nécessaire ? Nous aurions pu aussi au M.A.O. faire comme le Sporting depuis 3 semaines maintenant : ne quasiment plus donner signe de vie. Mais en qualité de supporter bien que mal traité par des années d’amateurisme, je puise dans mes dernières ressources pour tenter de vous proposer un avant-match lisible…
Derby ?
Je pose la question parce qu’il y a un an ou deux, l’actionnaire majoritaire avait renvoyé par voix de presse à l’ancien président d’un club varois voisin, que le seul véritable derby se jouait contre l’OM.
De fait, je m’interroge : à Toulon, certains ont subi la sécurité étoiliste et voient désormais le club de l’Est Var comme un ennemi. Alors, si pour qualifier de derby, un match entres clubs d’un même département, il faut qu’il y ait eu insultes, invectives et coups ; je peux affirmer que ce match de samedi est un derby. CQFD comme disait mon ancien prof de mathématiques Monsieur Ebraud (easter egg).
L’enjeu…
Il est simple : cette rencontre va se jouer entre Toulon et ses 3/18 points sur les 6 dernières rencontres et, l’Etoile est ses 13/18 points sur la même période. L’équipe du coach Estevan, qui a perdu un match important face à Alès, par le plus petit des scores lors de la dernière journée, nous le savons, est des plus costaude. Notamment à l’extérieur où elle n’a encaissé que 12 buts depuis sa première sortie cette saison. De plus, avec 4 victoires et un nul sur les 5 dernières semaines, on peut penser que la dynamique leur est favorable.
Côté toulonnais, c’est nettement moins bien et le mojo semble avoir quitté Teddy Bertin et ses hommes. Les résultats, nous les connaissons et ils n’appellent pas en faveur d’une reconduction et du coach et de nombreux joueurs pour la saison prochaine. Saison prochaine qui pourrait se jouer à l’étage inférieur.
En effet lorsque l’on voit le calendrier de nos Azur et Or, la dynamique et le climat, que la rumeur annonce délétère dans le vestiaire ; il y a vraiment de quoi s’inquiéter ! Alors pour ceux qui verraient le verre à moitié plein, l’on pourrait dire que l’on a craint le pire lors de la longue suspension d’Abdoulaye Diallo. Pourtant, nos Jaunes et Bleus ont fait le job.
Pour tous les autres, pas certains qu’aller mettre des cierges, aller voir un marabout ou implorer je ne sais qui ou quoi, suffisent. Une chose est sûre, samedi soir au coup de sifflet final, malheur au vaincu. Si vaincu il y a !
Nicolas
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