ActusCompte-Rendu

Bilan 2023

L’année 2023 s’achève et l’on peut d’ores et déjà dire qu’elle ne restera pas dans les mémoires des supporters tant elle a été insipide.

En ouvrant un large champ de ce qu’est un club, de ce qu’est notre club ; les adjectifs rimants avec désarroi apparaissent comme étant ceux décrivants le mieux la situation. Sportivement, une relégation évitée d’extrême justesse, à 2 minutes près pour l’équipe fanion. Chez les jeunes : aucune montée. Réserve et féminines soit tout proche d’une énième descente ou, se retrouvant en régionale après avoir évoluées en D2 ; niveau atteint il y a 7 ans de cela : une éternité.

Une com toujours aussi poussive et peu appréciée. Aucune structuration avec de nouvelles têtes : la durée moyenne d’un éducateur dans un club est de 4 à 5 ans, au Sporting, les mêmes y oeuvrent depuis près de 10 ans ou plus avec pourtant des résultats inexistants. Un fonctionnement toujours autant amateur et encore, bien des clubs nous surpassent, même en N3. Une direction totalement absente, qui a fait croire à une vente, mais qui dans les faits est bien trop gourmande pour être crédible sur sa volonté de la faire.

Perspectives, prospectives et avenir ?

Le pire dans ce constat, qui ne saurait être contredit, c’est quand on pense aux perspectives, à l’avenir. Rien ne fait penser que le Sporting va pouvoir briller dans un avenir proche. Le bilan calamiteux de cette « présidence » ne semble pas avoir mangé son pain noir. On penserait plutôt qu’il est train de commencer à avaler le premier quignon d’une baguette noire charbon. Là où il y a encore quelques saisons, l’argent injecté par l’actionnaire majoritaire a pu permettre de masquer, tant bien que mal, les failles béantes de l’incompétence et de l’à peu près ; cette année, le Sporting est clairement rentré dans le rang financièrement parlant : on s’en est rendu compte avec le départ de plusieurs gros sponsors à l’intersaison qui a donné un mercato calme ; loin des recrues tapageuses du passé, qui il est vrai, ont souvent été décevantes.

Nouveau « pauvre »…

Le tableau de nos confrères de Foot Amateur a fini de le factualiser : le Sporting qui était dans le top 4 des clubs avec pas loin d’une trentaine de contrats fédéraux, en a perdu quasiment la moitié. Pas forcément une mauvaise chose en soi d’ailleurs, mais le signal est clair : ce n’est pas un changement de vision, de politique club (quelle est ou était-elle ?) ou de stratégie (laquelle ?) ; juste qu’à force de résultats insuffisants, en étant gentil : de moins en moins d’investisseurs sont prêts à investir derrière la direction. Constat accablant qui fait craindre que le pire est probablement bien plus à la proue qu’à la poupe du bateau Azur et Or.

Espoir ou déni ?

On peut toujours espérer comme certains s’échinent à le faire. Si l’espoir réside dans le coach actuel et son staff, le directeur sportif et quelques joueurs cadres ; avec 1.41 points de moyenne, un jeu stéréotypé et triste, où seules l’abnégation et la solidarité, qualités essentielles mais insuffisantes pour réellement jouer les premiers rôles, l’optimisme n’est pas forcément de rigueur. Ce n’est pas en regardant le parcours de Teddy BERTIN, qui n’a jamais évolué plus d’une saison dans le même club, avec des stats très moyennes et qui ne sauraient être de toute façon qu’un espoir de courte durée, s’il se révélait sur les bords de la rade ; qu’une tendance à l’euphorie naîtrait.

La coquille vide qu’est le club sera dans tous les cas un écueil bien trop important pour permettre un vrai cycle performant sur plusieurs années pour sortir de l’ornière. Et notre directeur sportif n’incite pas non plus à une embellie : carences dans l’ambition, la passion et l’investissement, sans parler de la com. Comme pour les éducateurs, les mêmes personnes oeuvrant depuis tant de temps, produiront les mêmes effets. Et aucun nouveau poste, pourtant nécessaire, n’est prévu. La FFF poussant à créer des emplois portant sur la comptabilité, la communication, le marketing, la billetterie, le droit, etc. Autant de choses indispensables, de toute façon, si l’on a la volonté d’évoluer plus haut ; mais que nous n’aurons jamais. Dans ce décor brumeux, obscur et flou, espérer en des lendemains qui chantent est autant humain qu’apparaissant vain.

Jusqu’à quand ?

Manu

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