Honnêtement, à l’heure où l’union sacrée se fait autour d’une seule et même volonté : Toulon mérite un grand Sporting ; combien se soucient encore de ce match face à la lanterne rouge du championnat ?
Pour la faire courte, Toulon est relégable avant ce match avec 1 victoire, 2 nuls et 2 défaites, au cours des 5 dernières rencontres. Inutile donc de dire qu’il faut gagner. Sur le papier, cela semble jouable face à un FC Sète 34 qui vient de perdre ses 4 derniers matchs. Mais avec ce Sporting, on ne peut jurer de rien. Et ça n’est pas le dernier nul ramené de Louis Hon, acquis dans les dernières minutes de la rencontre qui nous apportera des garanties.
Toulon mérite un grand Sporting !
Bref, le match est une chose, le contexte en est une autre. Suite aux « incidents » à domicile, le club a écopé d’un seul huis-clos. Bien moins que ce que les milieux pas si bien informés nous prédisaient. Cette rencontre sans public (il y en a encore ?) se jouera face à… Aubagne. Que les Rech, Gandolfo, Dib… connaissent bien. Tout comme ils connaissent bien Bertrand Fourrier la nouvelle recrue. Un attaquant… là où tu as perdu sur blessure ton meilleur latéral (Bilel El Hamzaoui) et mis au placard des joueurs évoluant dans le secteur offensif… Bref…
En attendant, les derniers supporters se mobilisent pour réclamer un grand Sporting à Toulon. Mais au-delà de ça, ce sont surtout de grands dirigeants dont ce club a besoin. Pas de pseudo messie, de chevalier blanc apte à colporter des mensonges éhontés ou de gros bras tout juste bons à venir se frotter sur ordre à ses propres supporters. Et ça n’est pas le tableau quasi idyllique dressé par les Bodenes, Deville ou Dib pour 13 heures Foot, qui permettra de faire rentrer les moutons dans la bergerie ! Messieurs, vous êtes en bout de course.
Quand tu aimes, il faut partir
Peut-être connaissez-vous ce poème de Blaise Cendrars « Tu es plus belle que le ciel et la mer » repris il y a quelques années par Bernard Lavilliers ? Une ode à l’amour. Pour l’heure, les vrais amoureux, ce sont ces supporters qui souffrent du manque de compétences, de clairvoyance, de dirigeants incapables de se remettre en question. Aptes à reproduire année après année les mêmes erreurs : travailler avec de pseudos conseillers ; mettre au placard des joueurs ; repousser tout ceux qui pourraient apporter une vraie plus-value ; dresser des pares-feux… Le temps de la politique de l’autruche, la tête dans le sable et le cul bien bombé semble bel et bien terminé. On ne vous demande pas de réagir mais d’enfin agir !
Il en est de même pour les décideurs. Le monde politique semble s’être accommodé de la situation. C’est en tout cas ce que le manque de réactions ou plus précisément le mutisme peut laisser à penser. Comment se satisfaire d’un tel désastre ? Là où un club de foot peut être une vitrine pour une ville, une agglo, un département ?
Je ne sais pas ce que vous ferez Messieurs mais une chose est sûre : les supporters se mobilisent.
Nicolas
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