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Jérôme Le Moigne : A Toulon, c’est le collectif qui prime !

Les Interviews du Musée du Sporting Toulon

Ce Toulonnais pur souche a gardé une énorme côte de popularité sur la rade. Il aura joué trois saisons au Sporting et l’on parle encore de lui, de son talent, de sa carrière. Il était comme ceux qui peuplaient les tribunes de Bon Rencontre : guerrier, ne lâchant jamais rien, vendant chèrement son maillot, plein de talent et de Grinta. Il aura été un pilier de cette équipe autant aimée aux yeux des supporters azur et or, que celle qui, plus d’une décennie avant, brilla un soir de mai à Grenoble. Et même durant cette intersaison, tout ce peuple Toulonnais commençait déjà à rêver à un probable retour de l’enfant prodigue. Il n’en fut malheureusement rien. Ce soir, c’est touché et ému que le musée vous propose de rencontrer Jérôme Le Moigne…

JÉRÔME, POURQUOI AVOIR CHOISI LE SPORTING ?

Je sortais de Cannes où l’on avait perdu le statut pro. J’étais en vacances à Propriano et un ami Corse m’a fait rencontrer André Di Scala. J’ai eu un bon feeling avec lui. Plus tard, j’ai rencontré Jean-Louis Garcia et ça s’est fait tout naturellement. En plus, Toulon, c’est la ville où je suis né !

QUEL JOUEUR DU SPORTING T’A LE PLUS MARQUE ?

J’en ai parlé récemment. A Toulon, c’est le collectif qui primait, un peu comme ici à Borgo. J’était jeune et je me suis fondu dans le groupe. On était presque que des Toulonnais et il y avait une envie, une solidarité, un état d’esprit. Tirer un joueur vers le haut, je ne saurais pas trop. Mais si je devais retenir un joueur, je dirais Sylvain Flauto : techniquement c’était fort, ça jouait juste… ou Cyril Revillet, il met plus de dix buts et autant de passes décisives, il était presque de tous les buts !

UN SOUVENIR,UNE ANECDOTE SUR TON PASSAGE A TOULON ?

Après la montée, on s’est retrouvés chez Franck Luccini , ça a duré du midi à tard le soir. Quelle fête ! Quand tu es Toulonnais et que tu fais monter le club de ta ville, il n’y a rien de mieux, imagine… ce n’est pas permis à tout le monde de vivre çà et moi, j’ai la chance de l’avoir vécu. De plus, cette année là, le RCT montait aussi. La ville était en ébullition.

UN MATCH EN PARTICULIER ?

Il y’en a deux !

Le premier, à Gap. J’arrivais de Cannes, j’étais jeune et là, on se retrouve à neuf contre onze et on gagne ce match ! Je me suis dit, ces mecs sont fous et c’est une équipe de fous. Avec les Zinzin (Zingaro), Fall, Andréani, Luccini, Zem et tous les autres. Je sais où j’ai mis les pieds et ça me va. Quand tu es jeune , tu as envie de trouver un club qui te fasse progresser et ces gens-là m’ont aidés.

Le deuxième match, c’est à Bon Rencontre contre la réserve de l’om. Y’avais 5 000 personnes et toute la semaine on avait senti la pression, qu’il ne fallait pas perdre ce match là ! Il y avait une grosse attente, c’était chaud ! C’était LE derby. On a répondu présents en les battant d’une belle façon.

EN QUELQUES MOTS, SI TU DEVAIS RÉSUMER TON AVENTURE TOULONNAISE ?

Humainement et sportivement : exceptionnelle. Même si j’ai connu le milieu pro avec Sedan , Lens et le Gazélec, c’est malgrè tout mes meilleurs souvenirs. Le club m’a permis de passer des paliers. j’avais vingt trois ans et la ligue 1 ça ne se refuse pas.

QUE DEVIENS TU ?

Je suis à Bastia-Borgo (club issu de la fusion du C.A. Bastia et de Borgo). Le club a de l’ambition et pour le moment, ça se passe bien, on est deuxième en embuscade derrière Fleury. Cependant, il y avait eu des débuts de contacts, à l’inter saison, avec le Sporting qui ne sont pas allés plus loin…… mais je reste très attaché au Sporting, c’est le club de ma ville.

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Source
Le Musée du Sporting Toulon

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